Chez Yves Saint Laurent, on perd pas de temps. Histoire d'asseoir un peu plus son emprise sur la mode et le tout Paris, on milite.
Sous ce ciel gris de septembre, Paris, des jeunes gens tout de noir vêtus distribue ce qui paraît à prime abord comme une vulgaire publicité.
Seulement voilà, la minuscule griffe mentionnant les trois initiales 'Y.S.L.' du parrain de la scène mode Parisienne te met la puce à l'oreille. Et en dépliant, quel fût ta surprise, Naomi Campbell revêt les couleurs d'Yves et nous montre à tous qu'elle n'a pas pris une ride.
Et parlons en, de rides, car ce parallèle est ce qu'a voulu Stefano Pilati (D.A YSL) pour nous suggérer habilement à nous, simples mortels; ridés ou en devenir, que le style Yves Saint Laurent est immortel.
Ça repart comme en quarante, même recette; mannequin black( sa première grande pub/son premier 'scandale') ses coupes architecturées, sa décontextualisation de la mode placant l'habit et celle qui le porte sur un podium (noir lui aussi).
La scène se déroule dans un appart Haussmanien (rive gauche on suppose) sans aucun mobilier auquel on déduirait une époque... Futile, car chez Yves on se veut intemporels.
Le Roi est mort, Vive le Roi!
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