Tout à l'image de son temps le rap (français qui plus est) n'est qu'une affaires de chiffres.
L'argent pour séduire mais pas que; 75,77,19,13,93,94,95,78,97-2,97-1 ...
Tout ces chiffres pour décrire une masse, souvent décrire une situation critique, voire explosive, un monde à part, l'envie d'une reconnaissance et d'exister face à un monde qui les ignore.
Un parallèle intéressant peut être fait, il n'est, j'en convient que purement hypothétique mais mérite réflexion; Jésus et sa croix.
Pour le rappeur qui "représente" sa banlieue, son quartier, son bloc, son bâtiment, qui, l'a vu grandir, l'a persécuté, l'a stigmatisé, il est sans doute dans notre culture judéo-chrétienne des restes du martyr christique et de l'objet de sa souffrance et mort, érigé en symbole glorieux
fédérateur.
Ainsi le lien qui unissait Jésus et sa croix malgré eux, se transpose de nos jours dans nos banlieues ou autres "non-lieu".
Dans l'inconscient collectif, on retrouve parfois des signes ... troublants qui nous renvoient sans cesse aux barbus à la couronne d'épine.
Qui n'a jamais vu un rappeur les bras en croix, élevé les yeux au ciel dans l'attente d'une mystification? Bien que ce geste ne soit aujourd'hui "singer" pour s'inscrire dans la conscience collective, même si l'on connait la ferveur que certain mégalo ont à vouloir être reconnu au sein de l'Eglise...
"Je veux que mon nom soit inscrit dans la bible" K.West
amen.
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